Trace
Invisible,
Que peuvent ils chercher, de leurs inquisitions
Une larme un baiser, un sombre mission
Que puis je être au sein de telle patrie?
Qu'au juste savent ils d'une once invisible.
Leurs émois suintent l'envie. Ils tendent apprendre
Mais, une morale donnée ne fonde nulle réflexions, rien d'autre
Que soumissions fécales, affables, misérables.
Qu'est ce sinon un masque, déguisant leurs regards.
L'invisible domine, car il ne se ment pas,
Les autres l'incriminent, mais ne le ressentent pas.
Il priment la blessure, elle sied toujours autrui
Et ne font qu'une erreur, fuir leurs propres vies,
Pour s'emparer de la mienne, afin de jouir enfin.
Néanmoins,
Mon coeur lésé, non pas par eux, pauvres innocents
Mais d'une finalité impalpable au combien ressentie.
L'esprit vogue, la chair à nue, nécessité? Superficiel?
Dans les deux cas, la charogne, mienne, est à l'affût.
Convoitise, Bêtise.
Jusqu'où aller trop loin?
Soudain un bruit, le ciel s'illumine,
Le feu fait rage emportant l'horizon
Ma main tremble, mon coeur sourit, mon ventre espère
Il m'acceuille en son antre, m'engloutit et digère.
Une nage ennivrante en son sein conquérant
La phrase qui culmine reste pourtant mélodie. Douleur?
Nul doute à présent, douceur, d'un souffle discible,
Invisible, mon âme se noie, tu
Embrases ma vie.
Diurnes
Au profond d'un songe précieux
L'Eternel auditionne la mort, mes yeux
La féconde Renommée m'ayant menée
Sous le joug insensé de son inconstante
Réalité. Ce bleu dolore n'en finira de croître,
Entente sacrée qui honore damnés, esthètes
Et captifs de la léthale, de l'aînée Passion.
Seuls, les être d'exceptions se partagent la quête
Aux aspects maladifs, d'un adage tant vieilli qu'aimé,
Immortel.